Législatives: Les Français n'ont pas voulu de l'extrême droite
Le président français, Emmanuel Macron, va attendre de connaître la "structuration" de la nouvelle Assemblée à l'issue des élections législatives afin de déterminer qui il va appeler à former un gouvernement, a annoncé, ce dimanche, soir l'Elysée.
"Conformément à la tradition républicaine, il attendra la structuration de la nouvelle Assemblée nationale pour prendre les décisions nécessaires", a indiqué la présidence, ajoutant que le chef de l'Etat ne prendrait dans ces conditions pas la parole dimanche soir.
Le président de la République "prend actuellement connaissance des résultats des élections législatives au rythme des remontées, circonscription par circonscription".
"Dans son rôle de garant de nos institutions, il veillera au respect du choix souverain des Français", ajoute l'Elysée.
Jean-Luc Mélenchon, fondateur de la France insoumise, a estimé que le président avait "le devoir d'appeler le nouveau Front populaire à gouverner". Ce dernier est arrivé en tête à l'issue du second tour des législatives.
"Prudence et analyse des résultats : la question est qui pour gouverner désormais et atteindre la majorité", souligne-t-on dans l'entourage présidentiel, tout en se félicitant du score meilleur que prévu du camp présidentiel.
"Humilité mais après sept ans, le bloc central est bien vivant", relève-t-on alors que les instituts de sondage crédient le camp macroniste de 150 à 180 députés, juste derrière le Nouveau Front populaire (172 à 215 députés), mais devant le Rassemblement national et ses alliés (120 à 152 députés).
"La participation montre que la dissolution était juste et pertinente", ajoute-t-on dans l'entourage présidentiel.
"L'important aujourd’hui : l’unité de la nation, l'unité de la majorité", insiste-t-on, en se félicitant également de la "clarification" permise par le scrutin.
"Les Français n’ont pas voulu de l'extrême droite", conclut-on.
(AFP)